Abstract
Natural Power a été engagé pour fournir une analyse complémentaire de l'évaluation des impacts potentiels du parc éolien en mer de St Nazaire sur le Goéland marin. Cette étude met l'accent sur les sources principales d'impact qui ont été identifiées dans le rapport à analyser et fournit une critique de cette évaluation et une analyse supplémentaire pour mettre à jour l'évaluation actuelle.
Le rapport analysé conclut à un effet significatif attendu sur le Goéland marin. Cette conclusion repose principalement sur les résultats de modélisation des risques de collision. Il semble y avoir quelques considérations importantes non prises en compte dans l'évaluation qui a été entreprise.
L'option utilisée dans le modèle Band (2012) n'est pas expliquée dans le rapport analysé. Il y a trois options possibles pour estimer le risque de collision, basé sur des informations différentes de hauteur de vol.
Option 1 – cette option utilise la proportion d'oiseaux observés lors des relevés in situ à une hauteur de vol qui présente un risque de collision. Bien que cette méthode ait l'avantage de prendre en compte toutes les caractéristiques du site influençant les hauteurs de vol, les données collectées à partir de sites particuliers sont généralement sous-échantillonnées. En outre, l’Option 1 suppose une répartition uniforme des oiseaux à travers la hauteur de la surface balayée par le rotor de l’éolienne, ce qui est connu pour être une supposition erronée car les oiseaux marins ont une distribution de hauteur de vol qui tend vers les hauteurs inférieures (Johnston et al. 2013).
Option 2 – contrairement à l'Option 1, cette méthode ne s'appuie pas sur des données de hauteur de vol recueillies pour le site en cours d'évaluation. Au contraire, cette méthode utilise les données de hauteur de vol compilées par Johnston et al. (2013). Toutefois, l’Option 2 a toujours supposé que la proportion d'oiseaux volant à la hauteur de la surface balayée par le rotor de l’éolienne est répartie uniformément dans l'ensemble de cette bande de hauteur. Encore une fois, cette hypothèse n'est pas en accord avec la distribution de données connues pour les oiseaux de mer.
Option 3 – cette méthode utilise également les données de hauteur de vol de Johnston et al. (2013), mais utilise la forme de la distribution de fréquence de la hauteur de vol pour les espèces analysées pour prédire le risque de collision. Cette méthode est donc plus précise que celle des Options 1 ou 2 quand il y a de bonnes données sur la distribution des fréquences des hauteurs du vol pour l'espèce en cours d’évaluation.
Le présent document est une traduction du rapport officiel en anglais. En cas de divergence d’interprétation entre les versions française et anglaise, seule la version anglaise fait foi.