Abstract
Over the past decades, the technology boom associated with offshore renewable energy has led to the development of floating offshore wind farms in waters previously considered too deep for bottom-fixed wind farms (for example the floating wind farm Hywind Scotland commissioned in 2017). In France, several floating wind farm projects are scheduled to be brought into operation during the 2020s off the Atlantic and Mediterranean coasts. This technological change has consequences for electric power transmission systems and wind turbine moorings. It generates new environmental concerns with power cables now suspended in the sea and mooring lines extending through the entire water column. Some of the main environmental concerns are the risks of collision and entanglement of certain large species (referred to collectively here as “marine megafauna”) with these structures.
After defining the notion of entanglement applied to marine megafauna, the experts involved in this bulletin laid the groundwork for a risk assessment by:
- identifying the potential pressure sources associated with floating wind power liable to generate effects on marine megafauna;
- defining the main biological characteristics of marine megafauna. The potential impacts at individual scale are also addressed. There is currently little feedback from experience in relation to floating wind farms in Europe. The experts have put forward a series of recommendations aimed at improving knowledge of the potential effects of floating wind farms on the environment, and more specifically on marine megafauna.
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Les parcs éoliens flottants peuvent-ils générer un risque d’enchevêtrement et de blessure pour la mégafaune marine ?
Au cours de ces dernières décennies, l’essor technologique associé aux énergies marines renouvelables a permis le développement de parcs éoliens flottants en mer dans des zones considérées autrefois comme trop profondes pour les parcs éoliens posés (cas du parc éolien flottant « Hywind » en Écosse mis en service en 2017). En France, plusieurs projets de parcs éoliens flottants doivent voir le jour au cours de la décennie 2020 au large des côtes atlantiques et méditerranéennes. Ce changement technologique a des conséquences sur les systèmes de transport d’électricité et d’ancrage des éoliennes. Il suscite de nouvelles préoccupations environnementales avec des câbles électriques désormais en pleine eau et des lignes d’ancrage qui traversent l’ensemble de la colonne d’eau. Ces préoccupations environnementales portent notamment sur les risques de collision et d’enchevêtrement de certaines espèces de grande taille (ici réunies sous le terme « mégafaune marine ») avec ces structures.
Après avoir défini la notion d’enchevêtrement appliquée à la mégafaune marine, les experts mobilisés pour ce bulletin posent les fondements d’une évaluation des risques en :
- identifiant les sources de pressions potentielles de l’éolien flottant susceptibles de générer des effets sur la mégafaune marine;
- définissant les principales caractéristiques biologiques de la mégafaune marine. Les impacts potentiels à l’échelle des individus sont également abordés. L’éolien flottant ne dispose que d’un faible retour d’expérience à l’échelle européenne. Les experts proposent un ensemble de recommandations visant à améliorer les connaissances des effets potentiels des parcs éoliens flottants sur l’environnement, et plus particulièrement sur la mégafaune marine.
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